A PROPOS

Nathalie Dubois Bardoux et Sophie Lamare sont amies depuis l’enfance. Après avoir tracé des chemins parallèles dans la presse féminine, elles se sont retrouvées pour donner vie à leur passion commune, la céramique. CAP en poche, elles installent leur atelier dans une cour de la rue de Bourgogne, dans le 7è arrondissement de Paris, et se lancent dans l’aventure : « LES  POTIÈRES SONT DANS LA COUR ».

Elles aiment tourner, modeler et façonner la terre.  Leur univers est fantaisiste, facétieux, poétique et puise son inspiration dans la nature, les animaux, les éléments. 
Elles créent, chacune, des pièces très personnelles qui se rejoignent dans la drôlerie et forment des collections joyeuses et ludiques. 

Chaque création est une découverte, fruit d’une concertation commune dans une recherche d’esthétisme et de simplicité.

Leur devise : se faire plaisir et ouvrir aux autres leur imaginaire. 

Qu’est-ce qui t’anime dans la création ?

Sophie : Le cheminement. Partir de la terre brut et la façonner avec mes doigts, puis la peindre. J’aime sculpter des personnages, qu’ils soient réels ou imaginaires. 

 Nathalie : La liberté, la richesse de la matière qui offre multiples possibilités d’expression. Je m’inspire de la nature, l’art, l’architecture, le design, au travers des images que je collectionne et des photos que je prends lors de voyages, expos, balades…

Quel est ton processus de création ?

Sophie : Mon inspiration vient de mes nombreux voyages, mes quêtes visuelles.  Quand je sculpte un portrait de chien, mes yeux et mes mains travaillent en harmonie pour retrouver un espace affectif et me rapprocher au plus près de l’expression du chien. C’est une quête affective.

Nathalie : Je fais de petits croquis d’intention. Quand une idée me vient, je la développe rapidement en prototype car c’est la terre qui me guide. Souvent l’idée première se transforme au grès de mon intuition. Je ne suis pas rigide, je peux facilement dévier. 

Quelle sont les étapes que tu préfères ?

Sophie : J’aime toutes les étapes qui se succèdent. C’est une aventure créative de la balle de terre à la sortie toujours hasardeuse et anxiogène du four. 

Nathalie : J’aime la sensualité du contact avec la terre, qu’il soit au tournage ou en modelage. Le tournage m’apporte beaucoup de plaisir. Maîtriser la terre entraînée par la force centrifuge, sentir qu’elle se discipline sous les mains et se transforme en forme choisie, c’est un instant magique. Mais j’aime avant tout mixer les techniques, tournage et modelage. Décorer mes pièces me rapproche du plaisir de la peinture.